Lors de la tournée d’été 2024 du XV de France en Amérique du Sud, une affaire judiciaire a secoué le monde du rugby. Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été accusés de viol en Argentine, suite à des événements survenus après un match contre les Pumas. Ces accusations ont suscité de vives réactions et une attention médiatique intense.
Quels sont les éléments qui ont conduit à leur libération sous conditions ? La justice argentine a-t-elle failli ? Découvrez les détails troublants de cette affaire complexe et les enjeux qui entourent ce scandale retentissant.
Une vidéo controversée de Melvin Jaminet
Le 7 juillet 2024, une vidéo publiée par Melvin Jaminet a déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, le joueur du XV de France tenait des propos racistes qui ont rapidement suscité l’indignation et la colère des internautes. Les commentaires désobligeants ont été largement partagés, amplifiant ainsi la controverse.
Cet incident a eu un impact négatif sur l’image du XV de France lors de leur tournée d’été en Amérique du Sud. La réputation de l’équipe a été ternie, détournant l’attention de leurs performances sportives vers cette affaire médiatique.
Arrestation d’Oscar Jégou et Hugo Auradou
Le 8 juillet 2024, Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été arrêtés à l’hôtel Diplomatic de Mendoza, suite à une plainte pour viol déposée par une femme. Les faits allégués se seraient déroulés dans la nuit du 6 au 7 juillet, après une victoire du XV de France contre les Pumas. La plaignante accuse les deux joueurs de violences physiques et sexuelles, soutenues par un rapport médico-légal mentionnant plusieurs blessures.
L’avocat des joueurs, Antoine Vey, a minimisé ces accusations, qualifiant les blessures de « non alarmantes ». Malgré leur mise en examen pour viol aggravé, les joueurs ont été libérés sous conditions après une audience à Buenos Aires.
Une justice contestée
Un nouveau rapport psychologique et psychiatrique a remis en question la version de la plaignante, suggérant qu’elle aurait exagéré certains faits. En conséquence, le parquet a soutenu une demande de non-lieu, ce qui a conduit à la libération sous conditions des joueurs Oscar Jégou et Hugo Auradou. Cette décision a suscité des critiques de la part de la plaignante et de son père, qui dénoncent un traitement judiciaire inéquitable.
La défense de la plaignante exprime des préoccupations concernant la rapidité des décisions judiciaires et les liens familiaux entre l’avocat des joueurs et le ministre de la Justice, alimentant ainsi les soupçons d’un possible conflit d’intérêts.